8 Juillet 2017 : ascension du Marcous à 2685 mètres
d’altitude.
Premier test grandeur nature !
Enfin, le grand jour tant attendu est arrivé. Après une
journée de transport vers la Queyras, (journée vite oubliée !), il est
8h45 quand l’équipe des « bleus » de Queyr’ados 3000 se lance à
l’assaut de ce premier sommet. L’ambiance est bonne, les jeunes ont été
ponctuels, la météo au beau fixe. Les ingrédients sont donc réunis pour faire
de cette première journée de réglage, une ascension sereine.
Rapidement, le groupe s’engage dans un magnifique mélézin où
les senteurs qui se dégagent réveillent notre odorat. Partis sur un rythme trop
rapide, les garçons rentrent vite dans le rang afin d’éviter l’asphyxie du
reste du groupe. Les pas deviennent alors plus lents et il règne dans la longue
caravane des Queyr’ados un silence inhabituel conséquence probable d’un stress
de nos ados ! Les premiers hectomètres pentus n’impressionnent nullement
le groupe et nous entrons rapidement dans le magnifique vallon de Beaubarnon où
déjà les premiers chamois se montrent sous les yeux ébahis de toute l’équipe.
Moins de 15 minutes plus tard, nous pouvons découvrir les
Cargneules, sorte de roche sédimentaire aux couleurs ocres dans laquelle nous
pourrons visiter l’entrée d’une grotte. Vers 11h00 le col de Beaubarnon est
atteint est c’est déjà une belle progression de parcourue depuis notre départ.
Nous marchons sur un rythme de 400 mètres de dénivelés à l’heure ce qui est
tout à fait honorable pour nos jeunes. La pose photo organisée, nous enchainons
vers l’ouest, hors sentier, sur un terrain pentu et instable. Les jeunes ne
bronchent pas, concentrés sur leurs appuis, à la recherche du meilleur
équilibre. Nous rejoignons alors une crête étroite constituée de blocs
calcaires, tous plus abrasifs les uns que les autres. La chute est interdite et
à ce jeu d’équilibre qui durera pas loin d’une heure, il n’y aura qu’une légère
coupure au doigt pour Enzo.
Le sommet du Marcous, étroit, délité, sera atteint un peu
avant midi. Une « opération » photo est alors orchestrée par Bruno en
hommage à nos sponsors. Le sommet permettra aussi à chacun, d’observer le
massif de la Font Sancte ainsi que celui des Ecrins, à l’opposé, et beaucoup
plus lointain.
12h15 : au profit d’un petit replat herbeux, la faim
déjà bien installée dans les estomacs de nos apprentis randonneurs, la pause
« pic-nic » est très vite mise en place. La vue est lointaine, mais
déjà, quelques cumulus apparaissent. Afin de se donner une marge en cas d’orage
annoncé, Bruno et Christophe incite le groupe à repartir. La descente est alors
amorcée. Le terrain reste fuyant, partagé entre un sol de blocs rocheux et de
passages de végétation rase.
Le ciel devient menaçant et il reste environ 1h30 pour
rejoindre les bus. Nous ne pouvons accélérer à cause du terrain pentu, et hors
sentier. Quelques petites chutes seront relevées ici et là… et Justine sera la
meilleure dans l’épreuve de glissades sur les fesses. Sous quelques nuages déjà
bien gris, nous rejoignons les hauteurs du mélézin de départ où, à nouveau, les
jeunes pourront observer la fuite d’un chamois. A travers d’innombrables
fleurs, en se frayant un chemin entre les branches des arbres, les Queyr’ados
retrouveront alors la sente de montée qui nous conduira jusqu’au torrent du
Cristillan et donc des bus.
Fiers et heureux d’avoir accompli leur première journée en
montagne, sur un itinéraire finalement pas si facile que les éditions
précédentes, chacun pourra alors découvrir que cette première sortie aura duré
5h30 au total, qu’ils auront parcouru pas loin de 900 mètres de dénivelés et
pas loin de 11 kilomètres !
Un excellent début pour ce Queyr’ados 2017 !
Ils ont dit : Julie, Enzo et Jules
Vendredi 7 juillet :
C’était le grand départ !
Malgré un trajet long et pénible à cause de la chaleur
insoutenable et du temps de trajet.
Nous étions tous heureux d’arrivée à Bramousse. L’accueil
était très chaleureux et très convivial.
Nous sommes très bien installés, le gîte est confortable.
Au repas du soir nous avons mangé de la soupe en entrée
(comme tous les jours en montagne) et un bon gratin dauphinois avec des cuisses
de poulet.
Après le briefing, nous nous sommes couchés de bonne heure
pour être en forme le lendemain. Nous avons tous bien récupéré après cette nuit
réparatrice.
Samedi 8 juillet : Col de Beaubarnon
Notre première sortie en montagne nous a laissé une forte
impression.
Premier gros dénivelé, premières pentes raides, premières
descentes d’éboulis. C’était la journée des initiations !
Initiation à la Montagne donc ! Mais aussi à la Faune
et la Flore locale et à la géologie.
Nous avons eu la chance d’apercevoir plusieurs familles de
chamois, d’entendre le Cassenoix moucheté, de voir filer un lagopède.
Pour la Flore nous avons observé un beau panel du cortège
alpin : Gentianes, Orchidées, Joubarbes, Pulsatilles des alpes et surtout
la Reine des fleurs de Montagne l’Edelweiss.
Enfin en matière de géologie, nos animateurs nous ont rappelé l’évolution de la planète et la situation du Queyras de la « Pangée » à nos jours et ainsi expliqué les caractéristiques des roches locales et notamment le rocher des « Amoureux de Beaubarnon ».
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